Prix de la fondation Elsevier

Lauréates du prix de la Fondation Elsevier en 2016.

Le prix de la Fondation Elsevier pour les jeunes femmes scientifiques dans les pays en développement est décerné chaque année à de jeunes femmes scientifiques de certains pays en développement d'Afrique, de la région arabe, de l’Asie-Pacifique, de l’Amérique latine et des Caraïbes. Il est ouvert aux femmes scientifiques qui vivent et travaillent dans l’un des 81 pays à faible rendement scientifique[1]. Les candidatures doivent être soumises dans les dix ans suivant l'obtention de leur doctorat[2],[3]. Les prix est doté de 5000 dollars US et les lauréates reçoivent leur prix lors de la réunion annuelle de l'Association américaine pour l'avancement des sciences[4].

Historique

Le prix OWSD pour les jeunes femmes scientifiques des pays en développement, soutenu par la fondation Elsevier, est remis pour la première fois à 11 femmes en 2011[5]. L’Organisation pour les femmes dans la science pour les pays en développement (OWSD) et la fondation Elsevier annoncent la création d’un prix conjoint en 2012[6].

Lauréates

La liste des lauréates du prix inclut les femmes suivantes[2] :

2011

  • Mahfuza Begum, biologiste, Bangladesh
  • Rukmani Mohanta, physicienne, Inde
  • Farzana Shaheen, chimiste, Pakistan
  • Janet Ayobami Adermola, physicienne, Nigéria
  • Aderoju Amoke Osowole, chimiste, Nigéria
  • Denise Evans, biologiste, Afrique du Sud
  • Nahla Ismail, chimiste, Égypte
  • Lubna Tahtamoouni, biologiste, Jordanie
  • María Magdalena González Sánchez, astrophysicienne, Mexique
  • Lisset Hermida Cruz, biologiste, Cuba
  • Silvina Pellegrinet, chimiste, Argentine[5]

2013

  • Huda Omer Ba Saleem, chercheuse en santé communautaire, Yémen[7]
  • Nasima Akhter, scientifique médicale, Bangladesh[7]
  • Namjil Erdenechimeg, biochimiste, Mongolie[7]
  • Adediwura Fred-Jaiyesimi, pharmacologue, Nigéria[7]
  • Dionicia Gamboa, biologiste moléculaire, Pérou[7]

2014

  • Nilufar Mamadalieva, chimiste biorganique, Ouzbékistan[8]
  • Leni Ritmaleni, chimiste pharmaceutique, Indonésie
  • Simone Ann Marie Badal McCreath, chercheuse en biochimie, Jamaïque
  • Eqbal Mohammed Abdu Dauqan, biotechnologiste, Yémen
  • Taiwo Olayemi Elufioye, pharmacologue, Nigéria

2015

  • Nashwa Eassa, physicienne en nanoparticules, Soudan
  • Dang Thi Oanh, mathématicienne en informatique, Thaïlande
  • Mojisola Oluwyemisi Adeniyi, physicienne atmosphérique, Nigéria
  • Mojisola Usikalu, physicienne en radiation, Nigéria
  • Rabia Salihu Sa'id, physicienne en environnement, Nigéria

2016

  • Sri Fatmawati, pharmacologue, Indonésie[9]
  • Sushila Maharjan, chercheuse en biochimie au Népal
  • Magaly Blas, spécialiste de la santé publique, Pérou
  • Etheldreda Nakimuli-Mpungu, épidémiologiste psychiatrique, Ouganda
  • Ghanya Naji Mohammed Al-Naqeb, chercheuse en nutrition, Yémen

2017

  • Tanzima Hashem (en), informaticienne, Bangladesh[10]
  • María Fernanda Rivera Velásquez, environnementaliste, Équateur
  • Felycia Edi Soetaredjo, spécialiste de l'énergie environnementale, Indonésie
  • Grace Ofori-Sarpong, gestion des ressources environnementales, Ghana
  • Rania Mokhtar, coordinatrice de projet scientifique, Soudan

2018

  • Hasibun Naher (en), mathématicienne appliquée, Bangladesh[11]
  • Germaine Djuidje Kenmoe, physicienne, Cameroun[11]
  • Silvia González Pérez, chimiste en informatique, Équateur[11]
  • Dawn Iona Fox, chimiste spécialiste de l'environnement, Guyane[11]
  • Witri Wahyu Lestari, chimiste organométallique, Indonésie[11]

2019

  • Narel Y. Paniagua-Zambrana, ethnobotoniste, Bolivie
  • Uduak Okomo, pédiatrie, Nigeria
  • Tabassum Mumtaz, biotechnologie environnementale, Bangladesh
  • Amira Shaheen, chercheuse en santé publique, Palestine[12]
  • Tista Prasai Joshi, chimiste, Nepal

2020

  • Susana Arrechea, génie chimique et nanotechnologie, Guatemala
  • Champika Ellawalla Kankanamge, ingénieure de l'environnement, Sri Lanka
  • Chao Mbogo, informaticienne, Kenya[13]
  • Samia Subrina, génie électronique et nanotechnologie, Bangladesh
  • Fathiah Zakham, bioingénieurie et microbiologie, Yemen

2021

  • María Eugenia Cabrera Catalán, physicienne des particules, Guatemala[14]
  • Khongorzul Dorjgotov, mathématicienne, Mongolie
  • Ghada Dushaq, physicienne appliquée et nanotechnologie, Palestine
  • Imalka Munaweera, chimie synthétique et nanochimie, Sri Lanka
  • Marian Asantewah Nkansah, chimie environnementale, Ghana

2022

  • Myriam Mujawamariya , écologie et écophysiologie, Rwanda
  • Abeer Ahmed Qaed Ahmed, microbiologiste, Yemen
  • Ashani Savinda Ranathunga, Génie physique, Sri Lanka
  • Gawsia Wahidunnessa Chowdhur, écologie aquatique , Bangladesh
  • Heyddy Calderon, hydrologie, Nicaragua
  • Flor de Mayo González Miranda, Ingénierie environnementale, Guatemala

Références

  1. (en) Ylann Schemm, « Elsevier Foundation Awards 2012 Grants to Champion Libraries in Developing Countries and Women in Science », sur elsevier.com, (consulté le )
  2. a et b (en) « Elsevier Foundation award », sur elsevier.com
  3. (en) « The Elsevier Foundation, OWSD and TWAS call for nominations for 2014 Awards », sur twas.org (consulté le )
  4. « =Appel à candidatures Prix OWSD-Fondation Elsevier 2023 », sur Organization for Women in Science for the Developing World, (consulté le )
  5. a et b (en) « Eleven Women Scientists Announced as Winners of Elsevier Foundation OWSD Awards », sur elsevier.com, (consulté le )
  6. « Prix de la Fondation Elsevier pour les jeunes femmes scientifiques dans les pays en développement », sur unesco.org (consulté le )
  7. a b c d et e « Une nouvelle récompense décernée à cinq femmes scientifiques pionnières », sur scidev.net, (consulté le )
  8. (en) Ylann Schemm et Alison Bert, « Women chemists from developing countries honored for research of natural medicinal compounds », sur elsevier.com, (consulté le )
  9. (en) Alison Bert, « Translating life into science – 5 women tell their stories », sur elsevier.com, (consulté le )
  10. (en) Laura Schmitz, « Women engineers to receive awards for innovative research in developing countries », sur elsevier.com, (consulté le )
  11. a b c d et e « Des femmes scientifiques des PVD primées pour leurs travaux », sur scidev.net, (consulté le )
  12. (en) Kira Walker, « Improving healthcare response to gender-based violence in Palestine », Nature Middle East,‎ (DOI 10.1038/nmiddleeast.2019.32, lire en ligne)
  13. (en) John Paul Simiyu, « Kenyan Woman Writes History in USA », Kenyans.co.ke,‎ (lire en ligne)
  14. (es) Ana Chan, « La huellas de las mujeres y las niñas en la ciencia », República,‎ (lire en ligne)

Crédit d’auteurs

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Elsevier Foundation Award » (voir la liste des auteurs).
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